Zimbabwe : après les élections, la violence



Après un scrutin présenté comme libre et équitable, l'usage de la force. Deux jours après les élections au Zimbabwe, l'armée est entrée en action dans les rues d'Harare, la capitale. On compte au moins un mort. Un manifestant touché à balle réelle à l'estomac qui a succombé à ses blessures. Les partisans de l'opposition dénoncent des fraudes et prennent au mot le président Mnangagwa. "Nous ne sommes pas violents, s'emporte un manifestant. Mais nous avons besoin d'une élection transparente. Comme ce qu'a dit Mnangagwa au peuple du Zimbabwe depuis le début. Il nous a dit que nous allions avoir des élections transparentes. Mais à présent, toutes ces personnes se plaignent de ces élections qui ne sont pas transparentes. Je suis surpris, vraiment surpris." Pour ces manifestants, rien ne ressemble plus à l'après-Mugabe que la présidence Mugabe. Sous le règne du crocodile, écarté en novembre, les scrutins ont régulièrement été entachés de fraude. Les résultats partiels des législatives donnent une nette majorité au parti au pouvoir. Ceux de la présidentielle sont encore attendus.
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo