Marion Maréchal-Le Pen : "Ce tweet, je le maintiens"
Mardi, Marion Maréchal-Le Pen est revenue pour LCP sur son tweet qui a suscité de nombreuses réactions à gauche après la relaxe de deux policiers, dix ans après la morts des adolescents Zyed et Bouna dans un générateur EDF de Clichy-sous-Bois.
Ce verdict prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir et non à cause d'une bavure policière. #ZyedetBouna
- Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 18 Mai 2015
"Le néant de la vie politique française est comblé par les polémiques à répétition. Je n'ai jamais parlé de ces deux jeunes dont tout le monde déplore la mort, mais cela n'aurait pas dû entraîner les émeutes" explique l'élue du Front national qui reconnaît une expression "triviale" pour l'emploi du mot racaille.
Elle se défend d'être entrée dans la bataille des régionales face à Christian Estrosi "Je ne tiens pas à jouer la surenchère à droite, c'était un commentaire d'actualité".
A ceux qui comparent ses propos à ceux de son grand-père, la nièce de Marine Le Pen répond : "Peut-être que Jean-Marie Le Pen aurai pu tenir ces propos mais bien d'autres personnes dans ma famille politique." Et de conclure "Le but c'est de ne pas justifier la délinquance par le prétexte du malaise social dont on se cache pour justifier insécurité."
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo