Le MAMAC a Nice Decouvrez le MAMAC
Cette structure muséale, le MAMAC à été ouvert au public en 1990, c'est dire qu'il fait parti de ces grands mouvement de décentralisation qui verront la construction de musées d'art contemporain ou d'art moderne sur tous le territoire. Sur Nice on a cette chance d'avoir eu la possibilité de construire un musée neuf en centre ville (car ils sont souvent construit en périphérie). J'insiste sur ce point qui est très important, Nice est une ville qui vit beaucoup d'un tourisme de qualité et internationale.Et le fait de se trouver en centre ville apporte un contact directe avec le public, c'est notre mission essentielle. Il y avait cette volonté forte de faire du lien et ça c'est un atout extrêmement important, ça veut dire que l'art contemporain se trouve aujourd'hui au cÅur de ville.Il y a ici à Nice un courant très important rattaché directement au nouveau réalisme, c'est à dire que nombre des artistes dit « nouveau réaliste » sont nés et ont travaillé ici, on est dans les années 60. Il s'agit en priorité d'Yves Klein, d'Arman, de Martial Rice, de César, des séjours concernant Niki de Saint Phalle. Cette mouvance qui va devenir fondamentale dans les années 60 à un acte de naissance qui concerne Nice. Ces artistes ont travaillés eux même en lien très étroit avec ce qui se jouait dans le même registre notamment l'utilisation de l'objet,le panorama urbain, de l'autre coté de l'atlantique et surtout à New York. Mais ces artistes ont les même galeries, les même collectionneurs, les même lieux de distribution et les même expositions. Ces artistes ont travaillé ensemble, il était légitime de retrouver ce parcours commun.L'essentiel des collections c'est ce partage France-Ãtats-Unis, art d'assemblage pour les américains, nouveaux réalismes pour les européens. Une autre vocation du musée, qui elle aussi respecte le dialogue qui a été initié par les artistes eux même, c'est ce rapport transfrontalier avec l'Italie, avec qui il a beaucoup d'échanges y compris des échanges artistiques, dont « l'art pauvre », un courant italien des années 70.C'est l'utilisation de matériaux précaires, du cuivre, du plomb, du néon donc ces qualités et ces outils rudimentaires au départ sont assemblés par les artistes, pour faire le constat de qu'est ce que notre société produit et comment peut on faire Åuvre avec.Ce courant est aussi très fortement présent dans notre programme et nos collections. Je pense qu'une des qualités forte des collections réunis ici, c'est qu'elles parlent assez facilement au public. C'est à dire que cette prise en compte du réel, essentiel chez les nouveaux réalistes, ce constat des produits utilisés par la société au quotidien transformé en Åuvre.On se retrouve avec des Åuvres qui ont un premier dialogue avec le public relativement simple.
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo