Jour de colère et de prière à Jérusalem



Des échaufourées ont éclaté en plusieurs endroits de la ville sainte, comme ici, près du checkpoint Qalandia. La police israélienne a fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser des fidèles musulmans qui s'étaient rassemblés à l'appel de responsables religieux et de factions politiques palestiniennes. A l'origine de la contestation, l'affaire des détecteurs de métaux. Ces équipements ont été installés aux entrées de l'Espanade des Mosquées après une attaque contre les forces de l'ordre israélienne il y a une semaine. Deux policiers avaient été tués. Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne, a précisé : 'aujourd'hui, seuls les hommes de plus de 50 ans et les femmes de tous âges seront autorisés dans les alentours de la Vieille Ville et au Mont du Temple. Ces mesures de sécurité seront observées aussi longtemps que nécessaire.' L'armée est en état d'alerte : cinq bataillons supplémentaires sont déployés en Cisjordanie occupée. En signe de protestation contre les mesures de sécuité, les fidèles ont décidé de ne plus aller prier sur l'Espanade des Mosquées. L'accès aux lieux saints de l'islam cristallise les tensions israélo-palestiniennes depuis des décennies.
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo