Haïti : Amnesty international dénonce les expulsions forcées dans les camps de déplacés



Amnesty International demande au gouvernement haïtien de mettre un terme aux expulsions forcées dans les camps de déplacés. Plus de trois ans après le séisme, des dizaines de milliers d'Haïtiens sont toujours contraints de vivre dans des abris de fortune, installés pour certains dans des espaces publics. Selon l'ONG, le rythme des expulsions, depuis début janvier, s'est accéléré. ' Ces personnes ont vécu pendant des mois dans la menace constante d'être expulsées, et ont, parfois, été attaquées. Du jour au lendemain, parfois pendant la nuit, il y a des policiers, ou des privés, qui arrivent avec des couteaux, des machettes, et qui détruisent les tentes'', explique Chiara Liquori de Amnesty International. Le tremblement de terre en janvier 2010 avait fait plus de deux millions de sans- abri. Si leur nombre a diminué depuis, ils seraient encore plus de 300 000 à vivre dans des camps insalubres, souvent ans eau potable, ni latrine, et où règne l'insécurité.
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo