Une célèbre peinture vandalisée en Russie



Juste avant la fermeture de la galerie Tretiakov, le suspect a utilisé une barre de métal pour briser la vitre protégeant cette oeuvre mondialement connue sous le nom de "Ivan le Terrible et son fils Ivan le 16 novembre 1581" , et sur laquelle on peut observer le Tsar qui régna de 1547 à 1584 tuant son fils dans un accès de rage. "La peinture a été sérieusement endommagée. La toile a été déchirée à trois endroits, dans la partie centrale où se trouve le fils du Tsar. Le cadre original a été abîmé par des bris de verre" , a précisé la galerie dans un communiqué. "Fort heureusement, les parties les plus précieuses (de l'oeuvre, le visage et les mains du Tsar ainsi que le Tsarévich - fils du Tsar -) n'ont pas été abîmées" , ajoute le communiqué. Le vandale était "l'un des derniers visiteurs (du musée), (il) est entré dans la salle Ilia Répine, déjà vide. Il avait évité les contrôles de sécurité et a frappé la vitre plusieurs fois à l'aide d'un poteau en métal" . Les restaurateurs sont en train d'évaluer le montant des dégâts, a souligné le musée. D'après l'agence officielle Tass, l'homme âgé de 37 ans, originaire de Voronej (centre) a déclaré avoir agi pour des "raisons historiques". Des groupes ultra patriotes avaient précédemment manifesté contre cette peinture, notamment en 2013, lorsque les monarchistes avaient exigé qu'elle soit retirée de la galerie, ce que cette dernière avait refusé. L'oeuvre avait déjà été la cible d'une attaque en 1913, lorsqu'un homme l'avait lacérée avec un couteau. Ilia Répine, encore en vie, avait alors participé à la restauration de sa peinture, protégée depuis par une vitre. Plusieurs hauts responsables politiques russes plaident pour la réhabilitation du tsar Ivan IV qui a obtenu le surnom de "Terrible" pour sa domination brutale et la création d'une police secrète qui a semé sous son règne la terreur et exécuté des milliers de personnes. Le meurtre de son fils par Ivan le terrible est une "légende" utilisée par l'occident contre la Russie, avait affirmé en juin 2017 le président Vladimir Poutine. Avec agence
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo