Santa Clara, la ville du nouveau président cubain



Miguel Díaz-Canel, le nouveau président cubain, est originaire de Santa Clara, une ville au centre de Cuba où a été inhumé Che Guevara en 1997. Ramón Silverio, directeur d'un centre culturel connaît bien le nouveau leader. Díaz Canel l'a défendu lorsqu'il a été critiqué pour avoir accueilli des homosexuels, des rockers et des hippies. Pour lui, le nouveau président n'est pas un homme politique comme les autres. Ramón Silverio : "Il était ouvert au dialogue. C'était un leader aux cheveux longs, qui dirigeait dans la rue et qui faisait des visites surprises dans les centres pour voir comment ils fonctionnaient". Ses voisins se souviennent aussi de sa proximité avec la population lors la grande pénurie des années 90, alors qu'il gouvernait la région. José Luis Sarisibia, ingénieur: "Il venait dans ce parc. En tant que premier secrétaire du Parti, il venait ici pour passer du bon temps avec les gens" . Mais Santa Clara reste divisée quant au nouveau gouvernement. Certains ne s'attendent à aucun changement. Manuel Molina: "Nous sommes un pays qui, par la foi, est pratiquement subjugué par un régime qui ne se termine pas." "Miguel Diaz Canel n'aura pas la tache facile" , explique Héctor Estepa Euronews, notre correspondant. "Outre les problèmes économiques cubains, le pays fait aussi face à la menace de nouvelles sanctions des Etats-Unis décidées par Donald Trump. Les Cubains, eux restent divisés ; entre ceux qui réclament des changements et ceux qui demeurent confiants dans la continuité du castrisme sachant que Raúl Castro continuera de présider le Parti communiste au moins deux ans de plus."
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo