Nouvelles évacuations dans la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes



En France, une deuxième opération d'expulsions est en cours dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique. 19 escadrons de gendarmerie, entre 1 500 et 1 700 hommes, ont été mobilisés pour évacuer et détruire une dizaine de squats, lieux de vie des zadistes. Les forces de l'ordre ont bouclé toute la zone à évacuer à l'ouest de la route départementale D81. Un hélicoptère survole la zone, des tirs de grenades lacrymogènes ont été entendus et plusieurs barricades étaient en feu trois heures après le début de l'opération. A ce moment-là, le général Richard Lizurey, directeur général de la Gendarmerie nationale expliquait : "Tous ceux qui sont dans une logique de régularisation, qui ont déposé un dossier qui est validé ou qui est en cours d'étude ne sont pas concernés par l'opération. Sont concernés uniquement tous ceux qui n'ont pas souhaité déposer des dossiers ou se mettre en règle avec l'état de droit. Donc, j'ai également transmis la liste à mes interlocuteurs ici, de manière à ce que les choses soient claires, que tous ceux qui sont en phase de régularisation ne soient pas inquiets, et que tous les autres sachent qu'ils ont vocation à être expulsés." Parmi les lieux ciblés ce jeudi, se trouvent les sites du "Chat Teigne", "Plui Plui", "la Vosgerie" et "la Lande de Rohane", tous à l'ouest de la D81. Il y a un peu plus d'un mois, une première opération d'évacuations avait été menée sur le site initialement prévu pour l'aéroport, projet auquel le gouvernement a renoncé en janvier après des décennies de controverses. En avril, cinq jours d'affrontements avaient fait 45 blessés dans les rangs des gendarmes, 130 dans ceux des zadistes.
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo