Le Guatemala ouvre aussi une ambassade à Jérusalem



Benjamin Netanyahu tout sourire aux côtés de Jimmy Morales, le président du Guatemala. Après les États-Unis, le pays ouvre à son tour à Jérusalem sa nouvelle ambassade en Israël. Le Guatemala devient ainsi le deuxième pays à transférer sa représentation diplomatique de Tel Aviv à Jérusalem. Une décision critiquée par les Palestiniens mais aussi au Guatemala. Pas seulement parce qu'elle rompt avec des décennies de consensus international mais aussi parce qu'elle serait liée à une question religieuse. La décision de M. Morales est critiquée dans son pays comme un gage donné aux États-Unis. Elle est aussi interprétée comme liée à la religion du président, un protestant évangéliste, qui est aussi celle d'une importante partie de la population guatémaltèque. Les évangélistes, comme le vice-président américain Mike Pence, passent pour avoir fortement influencé la décision très controversée du président Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, qui s'est concrétisée par le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Les évangélistes soutiennent Israël avec ferveur car ils veulent voir les juifs reconstruire leur temple à Jérusalem, ce qui serait censé faciliter le retour du Christ selon eux. Pour la communauté internationale, Jérusalem-Est est un territoire occupé et les ambassades ne doivent pas s'installer à Jérusalem tant que le statut de la ville n'a pas été réglé par la négociation entre les deux parties. Le transfert de l'ambassade américaine n'a pas pour l'instant provoqué l'effet d'entraînement espéré par Israël. Outre les États-Unis et le Guatemala, seul le Paraguay s'est fermement engagé à déménager sa mission, a priori avant fin mai. avec AFP
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo