L’immeuble effondré à Mossoul était piégé selon l’armée irakienne



L'armée irakienne donne sa version des faits à propos de l'effondrement d'un immeuble à Mossoul le 17 mars dernier, et revoit le bilan à la baisse. Des témoins affirment que le bâtiment a été la cible d'une frappe de la coalition. Les militaires, eux, expliquent qu'il avait été piégé par les jihadistes du groupe Etat islamique. Ils ne parlent pas de 200 morts, comme cela a été dans un premier temps évoqué, mais de 61 cadavres retrouvés sous les décombres. Samedi, la coalition internationale anti-Etat Islamique a en tout cas confirmé avoir effectué un bombardement aérien dans cette zone. La coalition reconnaît que le drame de Mossoul al-Jadida - entre 100 et 200 morts civils - est dû à une frappe aérienne. pic.twitter.com/9LvnDQs7iM- Samuel Forey (@SamForey) 26 mars 2017 D'autres témoins affirment que la frappe aurait atteint un camion piégé. L'incident révèle en tout cas la difficulté de combattre dans la partie Ouest de Mossoul. Les jihadistes se mêlent aux habitants, mettant ainsi en danger un demi-million de civils. Ce dimanche, les combats se poursuivaient autour de la mosquée Al-Nuri, dans la vielle ville. Selon l'observatoire irakien des droits de l'homme, l'offensive lancée sur la partie Ouest de Mossoul aurait fait jusqu'ici 700 victimes civiles. Des milliers d'habitants continuent à fuir chaque jour. Les associations humanitaires peinent à construire assez de camps pour les accueillir.
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo