Des législatives anticipées qui s’annoncent très serrées en Bulgarie



Les Bulgares votent ce dimanche, pour le troisième scrutin législatif organisé en quatre ans. Un scrutin pour renouveler ou non la confiance à l'ex-Premier ministre Boïko Borissov, qui a démissionné en novembre dernier, après la défaite de son parti aux élections présidentielles. L'homme a déjà été deux fois Premier ministre. La Turquie est accusée d'ingérence dans le scrutin, pour son soutien à un nouveau parti représentant la minorité musulmane. 'Si les Bulgares décident que c'est nous qui devrions gouverner, nous aurons l'opportunité de parler beaucoup de la Turquie dans les jours à venir. Beaucoup de choses doivent être faites par l'Europe et par la Turquie pour maintenir la paix et la sécurité. Ce ton, ces actions, sont désastreuses pour la Bulgarie', a estimé Boïko Borissov. Le scrutin s'annonce très serré entre le centre droit de Boïko Borissov et les socialistes emmenés par Kornelia Ninova, qui prônent un rapprochement avec la Russie, quitte à provoquer la colère des partenaires européens. 'J'ai voté pour le changement, pour la sécurité aux frontières et dans nos foyers, pour la justice et l'éducation pour chaque enfant, l'accès à la sécurité sociale pour toute personne dans le besoin, pas de pression sur les petites et moyennes entreprises, et plus d'emplois avec des salaires plus élevés', a déclaré la chef de file des socialistes. Ce scrutin anticipé est la conséquence de l'élection à la présidence de Roumen Radev, ancien chef de l'armée de l'air soutenu par les socialistes. Les vainqueurs - gauche ou droite - devront sans doute s'allier aux nationalistes pour gouverner.
{...} qu'on interroge et qu'on remue jusqu'au fond les Archives de France, et, de quelque façon que la fouille soit faite, pourvu que ce soit de bonne foi, la même histoire incorruptible en sortira. Victor Hugo